Brésil, "Catongo" cacao albino 70%

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Certification

chocolat produit a base de fèves cultiver en agriculture soustenable (agroforesterie)


Couleur
Chocolat noir
Type de production
Un domaine "mico-batch"
Origine Fèves
Bahia, Uruçuca, Fazenda Leolinda - par Joao Tavares Bissneto 
Origine Chocolaterie
Brésil, São Paulo

Arômes et notes
Épicé : notes de thé noir
.
Torréfié : fumé.
Floral : jasmin.

Variétés de cacao  
Theobroma cacao L,Forastero Catango Cacao albinos (albion albinos).

Ingrédients 
Pâte de cacao, beurre de cacao, sucre.
Allergènes
Peut contenir des traces éventuelles de lait, fruits à coque, sésame, gluten et arachide.
Poids 
40g
Récompense

Prix Cocoa brésiliens 2019

 
Labels diététique



Plus d'informations

Casa Lasevicius, une chocolaterie fondée par les frères et soeur Claudia et Bruno Lasevicius, représente la troisième génération d'une famille lituanienne qui a immigré au Brésil en 1926. Lancée en 2015, cette société se consacre à la fabrication artisanale de chocolats en suivant le concept "bean-to-bar", à partir de fèves de cacao. Convaincus du potentiel du cacao et du chocolat brésilien, ils ont décidé de produire des chocolats de haute qualité en petites quantités, en utilisant uniquement des ingrédients naturels de première qualité, sans aucun ajout de conservateurs ou d'additifs industriels.

En plus de son travail en tant que chocolatier, Bruno, président de l'association Bean to Bar Brésil, s'engage activement dans le développement de nouveaux terroirs brésiliens afin de créer des filières plus valorisantes pour les producteurs. En 2017, en collaboration avec Solidaridad, Casa Lasevicius a lancé un nouveau chocolat de terroir provenant de la région de la Tuerê, à Novo Repartimento, Pará (Brésil). Les fermes Jader, Odair, Rosilene et Zezinho ont fourni le premier lot de cacao. Aujourd'hui, une vingtaine de producteurs de Tuerê se sont lancer sur le marché du cacao aromatique.

Bruno Lasevicius,est convaincu qu'avec de meilleurs résultats, davantage de producteurs seront incités à produire des féves de cacao de qualité. "Nous accordons une importance primordiale à la valeur gastronomique du chocolat, c'est-à-dire au plaisir qu'il apporte à ceux qui le dégustent. Mais s'il est produit dans le respect de l'environnement, son importance est encore accrue", a-t-il souligné.

Le cacao de Bahia occupe une place prépondérante dans l'industrie cacaoyère brésilienne, représentant environ 90% de la production nationale. Cultivé dans la région de la Forêt Atlantique, un biome riche en biodiversité et menacé par la déforestation, le cacao de Bahia se distingue par sa diversité génétique, sa qualité et son potentiel pour la production de chocolat haut de gamme.

Cette région a été le berceau du célèbre cacao forastero amelonado, qui a pris racine dans l'ouest du pays sous l'impulsion des Portugais au cours des années 1850. Parmi les variétés de cacao cultivées à Bahia, on trouve le catongo (cacao blanc), le forastero et le PS 1319, des hybrides sélectionnés pour leur productivité et leur résistance aux maladies. Malheureusement, la production locale a connu des fluctuations importantes, notamment en raison de la maladie du balai de sorcière, qui a gravement affecté une grande partie de la production. Aujourd'hui, des initiatives ont été lancées pour recentrer la production vers le cacao aromatique et revitaliser la filière, qui perd du terrain face à la culture du café et de l'élevage.

Bahia est également réputée pour avoir été le berceau du système agricole appelé « cabruca ». Ce système d'agroforesterie favorise la préservation de la diversité en permettant la culture du cacaoyer à l'ombre d'arbres d'une forêt native éclaircie, sans déforester.

Le sud de l'État de Bahia et le nord de l'État d'Espírito Santo voisin se distinguent par leur incroyable richesse en biodiversité. Une étude a comparé la diversité des arbres dans 22 forêts tropicales à travers le monde, plaçant cette région au deuxième rang en termes de biodiversité, avec un taux d'endémisme d'arbres pouvant dépasser les 25%. Malheureusement, au sud de Bahia, il ne reste plus que 6,5% de forêt primaire, et les efforts de préservation sont de plus en plus essentiels pour protéger cet écosystème unique.

Cette région abrite la Fazenda Leolinda à Uruçuca, propriété de João Tavares Bissneto, Fazenda Camboa de Eduardo Carvalho, etc.